Laisser le champ libre à l’inattendu - Joyeuse Saint Valentin

Le témoignage de Bénédicte, qui a su apprendre à laisser le champ libre à l’inattendu.

Jusqu’à l’âge de 35 ans, j’ai vécu mon célibat plutôt joyeusement. J’avais beaucoup d’amis, de nombreuses activités, une vie équilibrée et donnée. J’étais heureuse et bien dans ma peau.

Pourtant, au fil des années, j’observais que si je tombais souvent amoureuse, la réciprocité n’était jamais au rendez-vous. De même, les garçons qui me “tournaient autour” ne m’intéressaient pas. Cet étrange phénomène commençait à être source de souffrance et l’incompréhension de son origine, de frustration.

Pour comprendre, je décidais, à la dernière minute, de m’inscrire à un stage de connaissance de soi proposé aux célibataires. Je sentais intuitivement que pour sortir de cette situation, je ne pouvais faire l’économie d’une remise en question de moi-même.

Et cette semaine me permit en effet de me connaître un peu mieux et surtout de comprendre mon fonctionnement dans ma relation aux garçons.

Une prise de conscience

Je réalisais que, trop souvent, je fixais mon attention sur un garçon à partir d’apparences, éventuellement trompeuses, en restant dans la construction d’une relation imaginaire et donc forcément idéalisée. Je voulais décider “qui” devait être mon futur époux sans laisser d’ouverture à ceux que je n’avais pas moi-même choisis. Mon imaginaire me jouait des tours et bloquait mes possibilités de rencontre “en vérité”.

Cette prise de conscience me permit, au retour, de faire la vérité dans mes relations avec les garçons. Plus question de laisser prise à l’imaginaire sentimental et à ses ambiguïtés. Avec l’aide de Dieu, je fis le ménage dans ma tête et dans mon cœur, et j’ai pu apprendre à laisser le champ libre à l’inattendu. Je me sentais plus libre intérieurement et, de fait, plus disponible pour accueillir l’autre, quel qu’il fut.

Contre toute attente, je rencontrais mon futur mari six mois après, lors d’une sortie entre amis. Cette fois, je n’ai pas fermé d’emblée la porte à ce garçon qui s’intéressait à moi. Au contraire, et cela me surprend encore, j’ai répondu immédiatement et de façon favorable à sa demande d’une meilleure connaissance mutuelle. J’ai ensuite discerné dans la confiance. Tout se passait paisiblement, et je découvrais, au fil des semaines, un homme merveilleux que je n’aurais probablement pas su apprendre à connaître quelque temps plus tôt.

Six mois après, nous unissions nos vies devant les hommes et devant Dieu.

Mon propos n’est pas, bien sûr, de dispenser une “recette magique”. Je peux simplement témoigner de ce que j’ai vécu : une meilleure connaissance de moi-même a rendu possible ce pas décisif !

Et toi, une histoire d’amour à nous raconter ? Viens nous en parler par chat’ !

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