Archive de l’étiquette Dieu

Parla rédac'Love

Aimeriez-vous recevoir cette lettre d’amour ?

Qui n’a jamais rêvé que son Père lui (re)dise son amour ? Voici la lettre d’amour du Père, en vidéo et en texte ! Parce que Lui aussi, il vous aime !

Mon enfant,

Je suis le mouvement, la vie et l’être. (Actes 17.28)

Je te connaissais avant même que tu sois conçu. (Jérémie 1.4-5)

Je t’ai tissé dans le ventre de ta mère. (Psaume 139.13)

C’est moi qui t’ai fait sortir du sein de ta mère. (Psaume 71.6)

Tu as été créé à mon image. (Genèse 1.27)

J’ai fait de toi une créature merveilleuse. (Psaume 139.14)

Tu n’es pas une erreur. (Psaume 139.15)

Je regarde jusqu’au fond de ton cœur et je sais tout de toi. (Psaume 139.1)

Je sais quand tu t’assieds et quand tu te lèves.

Je te vois quand tu marches et quand tu te couches. (Psaume 139.2)

Même les cheveux de ta tête sont comptés. (Matthieu 10.29-3)

Tous tes jours sont écrits dans mon livre. (Psaume 139.16)

Mon image est déformée par ceux qui ne me connaissent pas. (Jean 8.41-44)

Je ne me suis pas éloigné, ni fâché,

Car je suis l’expression parfaite de l’amour. (1 Jean 4.16)

Toute grâce que tu reçois vient de ma main. (Jacques 1.17)

Car je suis celui qui pourvoit à tous tes besoins. (Matthieu 6.31-33)

Mes pensées vers toi sont plus nombreuses que les grains de sables. (Psaume 139.17-18)

Je me réjouis au son de ta voix.

Je suis le Père qui te console de toutes tes peines. (2 Corinthiens 1.3-4)

Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses. (Psaume 34.18)

J’effacerai toute larme de tes yeux. (Apocalypse 21.3-4)

Et je porterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. (Apocalypse 21.4)

Je n’arrêterai jamais de te bénir. (Jérémie 32.40)

Je t’aime de la même façon que j’aime mon fils Jésus. (Jean 17.23)

Il est la représentation exacte de mon être (Hébreux 1.3)

Il est venu démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. (Romains 8.31)

Et te dire que je ne compte plus tes péchés. (2 Corinthiens 5.18-19)

Jésus est mort pour que toi et moi soyons réconciliés. (2 Corinthiens 5.18-19)

Rien ne peut te séparer de mon amour. (Romains 8.38-39)

Je serai toujours ton Père. (Ephésiens 3.14-15)

Veux-tu être mon enfant ? (Jean 1.12-13)

Je t’attends. (Luc 15.11-32)

Ton Père qui t’aime,

Dieu tout puissant.

 

Et toi, qu’en penses-tu ? Aimerais-tu recevoir cette lettre d’amour ? Viens en parler avec nous sur le chat’ !

Pour aller plus loin :

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La présence de Dieu dans mon couple

Vivre de la présence de Dieu dans leur vie. Béatrice et Jean-Luc sont ensemble depuis un certain temps. Béatrice est croyante mais Jean-Luc ne l’est pas. Un jour, à Lourdes, la vie de Béatrice va changer. Elle va être renouvelée dans l’Amour et accepter de dire oui à l’amour et à la vie. Béatrice nous raconte son histoire.

« Voici un des nombreux témoignages que je pourrai faire pour manifester la présence de Dieu dans ma vie.

J’avais 19 ans et mes parents m’ont inscrite à un camp de jeunes à Lourdes. J’étais déjà en couple et je prenais la pilule. Je ne vivais pas très bien cette situation, car les prêtres que je rencontrais pendant cette session ne voulaient pas me donner l’absolution, c’est-à-dire que Dieu ne pouvait pas me pardonner mon état de péchés à moins de changer de vie.

J’ai compris que Jésus m’aimait vraiment : Premier pas dans l’amour

Parallèlement, à chaque messe ou prière et il y en avait beaucoup, je pleurais, je pleurais tout le temps, c’était des larmes de joie, d’émotion, d’abandon, car je sentais que Jésus m’aimait vraiment, je l’ai toujours su intellectuellement mais cette fois-ci, je comprenais que si j’avais été seule sur terre, Jésus serait venu et serait mort sur la croix rien que pour moi.

C’était simple pour moi, soit je me mariais, soit je quittais mon amoureux Jean-Luc. J’ai donc demandé à Dieu des signes.

Et ceux-ci n’ont pas manqué: du jour au lendemain, je n’avais plus peur de m’engager dans le mariage, Jean-Luc avait déjà essayé de m’offrir une bague de fiançailles (lui était prêt) et puis en priant, j’ai ouvert la Bible au hasard et j’ai lu  « Si une femme a un mari non croyant…qu’elle ne renvoie pas son mari,… et en fait les enfants seront saints » . (1)

La confiance dans l’Amour

 Deux ans plus tard, nous nous sommes mariés après un temps de vrais fiançailles de 14 mois, c’est-à-dire que je rentrais dormir chez mes parents tous les soirs, et que je ne prenais plus de contraceptif !

Depuis, mon mari n’est toujours pas pratiquant, mais nous avons pu élever nos quatre enfants selon la foi. D’ailleurs, deux de nos filles sont très actives dans l’Eglise, nous encadrons ensemble un groupe de jeunes.

 Aujourd’hui, je peux dire que cet amour ressenti à Lourdes ne m’a jamais quitté, et n’a jamais laissé la place au doute.

Comme tous les couples nous connaissons des hauts et des bas, mais je ne me suis jamais dit que Jean-Luc n’est pas le bon, que je me suis trompée.

En priant chaque jour, je garde la paix et la joie malgré les épreuves. Et je rends grâce à Dieu, je lui dis merci, pour chaque instant de ma vie, de m’aimer à ce point, car jamais je ne me suis sentie seule…

J’ai eu bien souvent des signes de la présence Dieu dans ma vie, par l’intermédiaire de la Bible, par des rencontres, par les événements de la vie…

Avec Jésus, la vie est passionnante… et en plus éternelle. »

Prêts à se laisser aimer pour aimer davantage et en vérité ? Vous ne savez pas comment vous laisser aimer ? Nous pouvons vous guider, car c’est en Dieu « que nous avons la vie, le mouvement et l’être », nous l’avons expérimenté. Il vous aime, n’en doutez pas !

Et toi, qu’en penses-tu ? Voudrais que Dieu soit présent dans ton couple ? Viens en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :


Source (1) : La Bible, Première lettre de Saint Paul aux Corinthiens, chapitre 7, 13-14

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Dieu et le sexe : pourquoi tant d’histoires ?

Dieu et le sexe : pourquoi tant d’histoires ? Après tout, n’est-ce pas Dieu qui a inventé le sexe, et même… Saint Valentin ?

Les chrétiens ne sont pas toujours à l’aise pour parler de sexualité ! Pourtant, la différenciation sexuelle a été voulue par Dieu qui a créé l’humanité homme et femme. Alors… pourquoi tant d’histoires ?

Régulièrement, évènements comme conversations viennent nous le rappeler : non, décidément, la sexualité ne fait pas bon ménage avec Dieu ! Lorsque les médias se font l’écho des prises de paroles du Pape, c’est souvent pour stigmatiser ses interdits sur le port du préservatif ou sur les relations préconjugales. A l’assemblée nationale, c’est la Bible à la main qu’une députée s’est affrontée à la loi sur le Pacs ! N’est-ce pas parce qu’un film de Scorsese laissait sous-entendre des relations intimes entre Jésus et Marie-Madeleine que des courants de l’Eglise se sont violemment manifestés contre sa projection ? Les religieux eux-mêmes ne font-ils pas vœu de chasteté, laissant sous-entendre la contradiction qu’il pourrait y avoir entre une recherche de Dieu et une vie sexuelle épanouie ? Certains anciens avaient-ils alors raison lorsqu’ils prétendaient que le péché originel se transmettait par l’acte sexuel ?

Une création… sexuée

Mars et Vénus, de Louis-Jean-François Lagrenée (1770), musée Jean Paul Getty

Pourtant, quelle erreur ! Alors pour combattre ce sentiment massif, revenons à un argument de poids : relisons les premiers chapitres de la Genèse. C’est d’ailleurs ainsi que répond Jésus au chapitre 19, verset 1 de l’évangile de Matthieu, lorsqu’on l’interroge sur la répudiation d’une épouse et sur la chasteté : « n’avez-vous pas lu ? ». Les textes qui ont été placés au seuil de nos deux testaments racontent en effet une autre histoire. Dieu lui-même façonne le corps de l’homme. L’homme n’est pas un amas de chair, sa peau, ses sens ne sont pas des oripeaux. Ils sont le signe de la création voulue par Dieu. De plus, le créateur choisit lui-même de façonner l’humanité à son image en nous créant homme et femme. Le début de la Bible dit de l’homme une vérité profonde : la différenciation sexuelle est voulue par Dieu lui-même, elle est bonne. Plus encore, l’énigme de la relation homme et femme est un des aspects par laquelle la créature ressemble à Dieu. Parce que Dieu est tout entier relation, il nous crée ainsi. Difficile donc de dire n’importe quoi sur la sexualité ou de partir en criant au scandale !

Cette identité sexuée de l’être humain posée, que disent ces textes sur notre vie sexuelle ? Ils affirment que la finalité de la sexualité est bien d’abord la rencontre de l’homme et de la femme, appelés ainsi à s’humaniser l’un l’autre. En rejetant la polygamie, le récit de la Genèse souligne qu’homme et femme sont égaux dans cette relation de différence. Puis le texte, en insistant sur la fidélité et la fécondité créatrice, fait de l’amour conjugal l’image la plus adéquate de notre rapport à Dieu. Comme en un écho final, le livre de l’Apocalypse évoquera, lui aussi, pour parler du ciel, un festin de noces. Mieux encore, cet amour est la mesure de notre rapport aux autres, au reste du monde. Ce qui se joue fondamentalement dans la rencontre charnelle, c’est ce qui se joue dans toute rencontre sérieuse. Les mésaventures d’Abraham en Egypte et à Gérar le rappelleront (Gn 12 et 20). Chaque fois qu’il préfèrera faire passer sa femme Saraï pour sa sœur, il ne pourra véritablement rencontrer ceux qui l’accueillent et devra partir.

Un chemin d’humanité

En posant cette affirmation au commencement des Ecritures saintes, la Bible n’est pas naïve. Elle n’ignore pas l’ambiguïté de la sexualité ni sa complicité avec la violence. Elle sait que sexualité et agressivité sont toujours mêlées et que cette agressivité est un instinct difficile à humaniser. Mais elle indique aussi cette ligne de crête où se construit et se déchiffre l’humanité, la nôtre comme celle des autres. Une conduite sexuelle perverse signe la perversion de notre rapport au monde. Ainsi chaque fois que nous réduisons l’autre à ce qu’il nous donne à désirer, chaque fois que nous le traitons comme un objet possédé, manipulé, utilisé pour assouvir un besoin, nous détruisons en lui comme en nous-mêmes la personne humaine. Mais, à l’image d’une rencontre interpersonnelle réussie, là où chacun est accueilli et reconnu dans sa réalité propre, dans son originalité, dans sa demande, l’union sexuelle devient une vraie communion en humanité.

L’enjeu du plaisir

Un des enjeux majeurs est la juste place que nous donnons au plaisir. Dans la relation sexuelle, il est si vif, si réel, que nous sommes tentés de vouloir prolonger ce bref instant de plénitude. Nous voilà parfois prêt à réduire l’autre à un objet sexuel propre à accumuler les plaisir et combler nos manques, nos absences. Mais, inversement, se méfier du plaisir, voire le refuser, revient à ne pas vouloir reconnaître cette faille qui nous construit. Chaque être humain dépend toujours d’un autre être humain qui lui offre et lui donne le plaisir. Dans la jouissance que nous prodigue l’autre, nous perdons notre maitrise. Et il n’est pas si facile que cela d’accepter de se fier à un autre, de se livrer à lui, de ne plus être maître de soi… C’est pourtant pas là que passe la rencontre de l’autre, que l’union de deux êtres ne se clôt pas dans un enfermement. C’est à ce prix que la vie peut se transmettre, qu’un nouveau petit d’homme sera engendré. La vie ne se transmet véritablement que dans ce qui nous dépasse.

Le manque et la naissance

La sexualité désigne donc le lieu de notre fragilité. Passer de la conquête à l’accueil, de la mainmise au don demande beaucoup de vigilance et de patience. Grandir en humanité requiert d’habiter la contradiction propre à tout désir, entre plénitude et manque. Cette unité avec nous-même et avec l’autre que la relation sexuelle fait expérimenter sera toujours une expérience ponctuelle, momentanée, alors même que nous désirons du plus profond de nous cette unité. Nous ne serons jamais comblés et c’est ce qui nous maintient ouvert à l’autre, au point de pouvoir lui donner naissance.

Et toi, qu’en penses-tu ? Dieu a-t-il son mot à dire ? Viens en parler avec nous par chat’ !


Source : d’après un article de Pascal Sevez, jésuite, pour Panorama Hors Série « Vivre heureux à deux », septembre 2010